Johann Roques, lors de son dernier épisode de ‘Faut que je vous raconte’, nous plonge dans le quotidien de sa grand-mère, qui a su gérer seule une ferme, des animaux et des enfants, tout en gardant un esprit positif et combatif. Une véritable ‘warrior’, comme il le dit si bien.

Sa voix, teintée de l’accent des montagnes béarnaises et du patois de la région paloise, résonne encore dans sa mémoire. Il se trouve figé dans sa cuisine, à repenser à elle, à son travail acharné et à son dévouement. Mais au-delà de sa grand-mère, c’est un hommage à tous ces gens anonymes qui ont façonné nos vies et notre monde. Ceux qui ont travaillé durement et silencieusement, sans jamais se plaindre.

Et vous, quelle est votre histoire? Qui sont ces héros anonymes qui ont marqué votre vie? Comment leur travail acharné et leur dévouement ont-ils influencé qui vous êtes aujourd’hui?


5 réponses à “Qu’est-ce qui fait de nos grands-parents de véritables héros?”

  1. Avatar de Rebour

    Bonjour Johann,
    Mon histoire, aujourd’hui, est celle de mon grand-père. Il y a très, très longtemps, en 1971 plus précisément, il partait pour l’immensité du ciel. C’était un homme calme, aimant et très pudique en vérité. De son métier, maroquinier, il travaillait toujours en silence. J’aimais voir ses mains larges qui cousaient le cuir. Son atelier sentait bon l’odeur des peaux tannées et j’adorais le regarder. Au cours des années, durant ma tendre enfance, j’allais souvent lui rendre visite. On se parlait peu, et l’on s’aimait et ce que je retiens de cette relation affectueuse, c’est qu’il est possible d’aimer très fort une personne tout en silence et en complicité.
    Voilà Johann, mon héros qui a marqué ma vie…
    Bien à vous,
    Isabelle

  2. Avatar de MAISONHAUTE
    MAISONHAUTE

    Bonsoir Johann
    Moi aussi mes grands parents sont toujours dans mon cœur ❤️. Ma grand mère maternelle et son auberge, avec mon frère on aimait manger ses frites maison et son pâté aux pommes. J’ ai beaucoup pleuré son petit chien “Pepito” quand il est parti
    Mes grands parents paternels aussi des travailleurs de la Terre, avec plein d’ animaux de ferme. Ils ne parlaient pas toujours beaucoup, gardant au fond des chagrins dont on ne se remet jamais vraiment. Mamie était une femme d’ une grande bonté, et même quand on avait encore 20 ans on avait toujours droit à notre père Noël en chocolat en fin d’ année. Elle nous parlait parfois en Patois elle aussi. Eux aussi ils ont perdu un petit chaton tigré dont je me souviendrai toujours.
    Bel été Johann 👋
    Magali( Feurs)

  3. Avatar de ISabelle VIOLLEAU

    bonjour Johann, je m’accorde un moment de pause pour écouter ce memo concernant votre grand mère ; ma mamie Charlotte, et ma grand mère Edwige, ont été très importantes dans mon enfance, car mes parents travaillaient comme des forcenés pour tenter de s’en sortir et n’avaient pas beaucoup de temps à me consacrer; j’étais donc tout le temps, en dehors de l’école que j’aimais bien, dans la ferme de mes grands parents maternels…le paradis ! les animaux, l’air sain, l’odeur des prairies , j’entends encore le tintement des bidons de lait le matin de bonne heure dans la cour devant la maison ; ma mamie était bonne , docile, et disait qu’il ne fallait jamais vexer les gens, qu’on avait besoin les uns des autres dans la vie, surtout celle harassante d’une ferme………mon arrière-grand mère Edwige avait plus de caractère, d’ailleurs, d’aussi petite taille qu’elle était, c’était elle qui prenait les décisions , pour la ferme… que même mon grand père Lucien n’osait remettre en question ; ce sont de beaux souvenirs ; il m’en est resté le goût pour la nature, qui m’a sans doute conduit à mon métier actuel d’épicière bio…. merci de nous donner ce lieu d’expression – ISabelle

  4. Avatar de MAISONHAUTE
    MAISONHAUTE

    MERCI de publier ainsi nos témoignages, nos écrits. On se rend compte qu’on a parfois des souvenirs un peu similaires 😘

    1. Avatar de Roig
      Roig

      Bonsoir très cher Johann,
      Quand mes parents ont divorcés, ma mère m’a laisser chez mes grand parents , ce fut une chance pour moi, née dans une grosse ville je me suis retrouvée à 5 ans dans un joli petit village entouré de grand parent bienveillant, j’étais choyée, ils étaient simples , ma grand mère je l’adorais , elle était vaillante , faisait toujours quelques choses comme le jardin, la couture, la cuisine, préparer une volaille ou un lapin, tiens j’entends encore la sonnette du marchand de peau de lapin qui passait en vélo, sûrement le dernier, et je me rappelle aussi quand j’accompagnais ma grand mère chercher du bon lait frais à des éleveurs de vaches laitières, les derniers du village aussi, ma grand mère veillait toujours sur moi ,mais j’étais libre et je pouvais me promener dans le village et les alentours, j’ai pu arpenter tant de chemin en long en large, qu’elle confiance et quel amour, merci mamie tu me manques toujours depuis que t’ai partie en 2005

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