Aujourd’hui, je vous emmène dans l’esprit de Fabrice, un homme pour qui chaque tentative de construire une famille s’est transformée en une suite d’échecs douloureux. Un déjeuner avec lui m’a ouvert les yeux sur une réalité brutale : quand la vie se résume à des chiffres et des probabilités, qu’est-ce qui reste de notre humanité ?
Fabrice se demande si tout cela en vaut vraiment la peine. Une question simple, mais ô combien déstabilisante. On pourrait penser qu’un objectif aussi noble que celui de créer une famille mérite tous les sacrifices. Mais à quel prix ?
Alors que nous nous disions au revoir, un père et son fils sont passés devant nous, rappelant à Fabrice ce qu’il cherche désespérément à obtenir. Un moment poignant qui m’a fait réfléchir : la quête de nos rêves doit-elle nous éloigner de ce qui est essentiel ?
C’est cette réflexion que je veux partager avec vous aujourd’hui. Arrêtons de glorifier le sacrifice sans fin et commençons à évaluer ce qui compte vraiment. Nos rêves ne devraient pas nous éloigner de ceux que nous aimons, mais plutôt nous rapprocher d’eux.
3 commentaires
Catherine LE CABELLEC · 1 novembre 2024 à 23h25
Merci johann j’adore votre voix dans la nuit 🌃 ça fait du bien. J’espère vous entendre encore les nuits sont vide sans vous. Kenavo Catherine
Marie · 4 novembre 2024 à 16h39
Coucou Johann !
C’est normal d’avoir des rêves et de construire sa vie, de lui donner un sens !
Mais ici dans le cas de Fabrice , il y’a peut-être aussi la crainte de ne pas faire comme toutes les autres personnes de son âge , de ne pas être dans la norme ?
Malgré soi , à tout moment de la vie, la société te rappelle que tu dois à tel âge travailler, avoir ton permis, contracter un prêt , te mettre en couple , avoir des enfants etc , c’est une pression invisible, même ta propre famille en remet souvent une couche ( plus ou moins volontairement …! )
Chacun ou chacune possède son propre parcours, choisi ou pas , avec les obstacles, les joies et les peines en cours de route, c’est pas linéaire la vie d’adulte !( et la vie tout court en fait , tant mieux après tout , on se ferait trop ch**** pardon )
A l’image de Fabrice on poursuit parfois quelque chose qui va se réaliser oui, mais pas forcément de la manière qu’on imagine ( l’univers est super tordu me demandez pas pourquoi j’en sais fichtre rien )
On vit dans une époque où contrôler , uniformiser sa vie ( et celle des autres) semble être la normalité quitte à s’abîmer le cœur , le corps et l’âme au passage
C’est ultra difficile de défier ça, d’accomplir sa vie à sa manière, être heureux(se) simplement , ça demande d’écouter un peu son intuition , ses émotions tout en respectant celles des personnes autour de nous
Et de se dire que non c’est pas grave si un truc de ta vie est prévu avant , maintenant ou plus tard dans l’agenda du cosmos , du moment que toi tu t’épanouis ainsi.
Souvent on se met aussi la pression tout seul(e), parce que les personnes qui nous apprécient réellement comme on est ne jugeront jamais nos choix de vie, de travail etc
Et qu’être juste soi, en harmonie avec ses pensées , ses actes, indépendant du regard de l’autre et de la société , c’est un rêve que beaucoup de gens recherchent aujourd’hui sans l’avouer !!!
Par exemple ce site et l’émission la dernière fois , c’est vous et personne d’autre , vous avez suivi vos idées , certainement votre intuition…
Ça en vaut vraiment vraiment la peine ça !!
( bref soyez fier de vous et svp revenez vous êtes super cool je suis pas la seule à le penser et le dire)
À bientôt Johann , prenez soin de vous !
Bises
VIOLLEAU Isabelle · 11 novembre 2024 à 5h50
Bonsoir Marie, bonsoir Johann,
Bien sûr que je comprends Fabrice,………..Chez moi, la machine à faire des enfants n’a jamais voulu marcher……….pris la pilule contraceptive trop longtemps sans arrêter, et trop jeune ! ont dit les « spécialistes », en voyant ce « micro adénome » sur mon hypophyse, un petit bout de rien……..responsable d’une Aménorrhée définitive………..
Alors au lieu de faire des enfants, j’ai créé des magasins, et travaillé, travaillé, sans relâche, pour au moins créer quelque chose, et si possible quelque chose d’utile……..alors après des amusements côté habillement, j’ai créé un magasin bio, puis un autre plus grand, spécialisé dans les soins naturels aux personnes, pour avoir un vrai but dans la vie : aider, soigner d’une autre façon………
çà m’a nourri longtemps……et j’y trouve toujours le même intérêt…….mais depuis que mes parents, d’abord mon père, puis ma mère…..sont « partis « …. on dit çà comme çà …… le fait de ne pas avoir de suite est plus sensible…..on me voit bien entourée, active, dynamique………la journée, OUI !! mais les soirées, les nuits.. à travailler pour ne pas trop penser…..çà commence à peser, à fatiguer, et qui dit fatigue amène le doute , le chagrin…..où trouver du sens, quand l’énergie ne sera plus suffisante pour pouvoir utiliser ce dérivatif qu’est le travail ? peut-être retrouver le chemin de la peinture et des expos, si mes épaules le permettent…croisons les doigts et les pinceaux !